Les plantes de la famille des Astéracées étaient couramment utilisées pour traiter diverses maladies. Le profil métabolomique de cette famille était composé de flavonoïdes bioactifs et d’autres composés phénoliques. La camomille fait partie de la famille des Astéracées. La camomille jordanienne et européenne sont deux variétés de Matricaria chamomilla (camomille allemande), qui ont été cultivées dans des conditions environnementales différentes, ont été étudiées. De nombreux exemples de variétés végétales avec une distinction significative dans le métabolite secondaire qu’elles procurent ont été décrits dans la littérature. Une analyse statistique multivariée a été utilisée pour mesurer la profondeur de cette variation dans deux variétés de camomille.
Méthodes : Des deux types, des extraits bruts ont été préparés à l’aide de solvants de polarités différentes et testés pour leur activité biologique. La fraction semi-polaire de la variété européenne a montré une activité anticancéreuse et antioxydante. Pendant ce temps, la fraction semi-polaire de type jordanien ne présentait qu’une activité antioxydante. Les deux extraits ont été fractionnés, puis l’activité biologique a été à nouveau dosée. Résultats : Les fractions de camomille européenne et jordanienne ont produit des isomères d’acide dicaféoylquinique présentant une capacité antioxydante. De plus, l’acide Z-glucoférulique a été produit à partir de la camomille européenne, démontrant une activité antioxydante. Les échantillons européens ont fourni deux composés majeurs, la chrysosplénétine et l’apigénine, qui ont montré une activité anticancéreuse.
Conclusions : Il existe des différences dans la production de métabolites entre les variétés jordaniennes et européennes de camomille. Ces conditions environnementales ont déterminé le type des composés isolés et, par la suite, leur efficacité contre les cellules cancéreuses du sein triple négatives tout en ne montrant aucun effet contre les cellules humaines normales.

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