Comment un procès sur les droits de la nature a conduit à la découverte d'un champignon hallucinogène en Équateur
C’était en septembre 2022. Dans une salle événementielle du siège de la Fondation Rockefeller à New York, un groupe de personnes extraordinaires s’est réuni, parmi lesquels des philosophes, des avocats, des scientifiques, des écrivains et des artistes. Ils ont été réunis par le projet More Than Human Rights (MOTH), une initiative interdisciplinaire liée à NYU qui promeut une réflexion sur les raisons pour lesquelles la conception des droits ne devrait pas s’appliquer seulement aux humains, mais aussi à la flore, à la faune et aux champignons.
Pour assister à cette rencontre, tous les invités devaient soumettre un texte sur le grand sujet abordé, tel qu’observé dans leurs disciplines respectives. Un des documents envoyés par la poste était la sentence prononcée dans le cas exemplaire d’une forêt. La forêt protectrice de Los Cedros est une réserve de 6 000 hectares d’un écosystème tropical, située au nord-ouest de la cordillère des Andes, dans la province équatorienne d’Imbabura. La géographie de la réserve naturelle, qui s’étend de 3 000 à 9 000 pieds d’altitude, est traversée par quatre rivières et abrite des jaguars, des singes, des reptiles, des amphibiens, 309 espèces d’oiseaux, 236 espèces d’orchidées et 600 espèces de papillons nocturnes… en plus de tout un univers de champignons. Aujourd’hui, il appartient à l’État, mais en 1988, le terrain a été acheté par Josef DeCoux, un écologiste américain qui dirigeait autrefois la station scientifique située au cœur de la réserve.
C’est toute l’aventure suite à cette rencontre que racontre l’article dans el pais : à lire ici