Perce neige Galanthus nivalis
Perce neige Galanthus nivalis
Autres noms latin : Chianthemum nivale, Galanthus montanus, Galanthus anuus
Autres noms vernaculaires : Galantine des neiges, Broque-neige, Traucaneu (en occitan)…
Nom dans d’autres langues : Bucanève Italie ; Campanilla de Invierno Espagne ; snowdrop Angleterre ; Ecthes Schneeglöckchen Allemagne.
Perce neige Galanthus nivalis
Famille botanique : Amarylidacées, parfois classé chez les alliacées, et anciennement dans la famille des Liliacées.
Biotope : Sols humides, de semi-ombre,
Localisation : toute l’Europe et Russie, indigène en France il pousse jusqu’à 1600 m
Statut de protection : https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-75144-statut
Protégé dans de nombreux départements où il est classé en liste rouge, il est règlementé en Isère
Photo filigranée Simone Sarah Chabert
Historique :
Il était connu de Théophraste dès le 4è siècle dans son ouvrage « recherche sur les plantes » sous le nom de « violette blanche ou giroflée blanche ».
Dans le calendrier républicain il trouve sa place comme 4è jour du mois de Pluviose
La première mention du terme perce-neige date de 1641 dans le manuscrit poétique de la Guirlande de Julie. Ce fut tout d’abord un nom féminin mentionné comme tel par l’académie Française au début du 18è pourtant il deviendra masculin en 1727 dans le dictionnaire de Furetière, les deux genres sont encore autorisés aujourd’hui…
Description :
Le genre Galanthus compte 19 espèces… nous ne parlerons ici que de Galanthus nivalis il suffit de rentrer ce nom dans la base de Tela Botanica pour s’en faire une idée.
https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-75144-synthese
Le perce neige, est une plante vivace, elle se trouve dans les bois, les prairies et les jardins elle est peu exigeante. Sa fleur apparaît au milieu des frimas et nous annonce la première, le retour du printemps. Elle est également cultivée comme plante d’ornement
Il s’agit d’une petite plante au port dressé. Elle peut atteint entre 10 et 20 cm de hauteur pour une largeur de fleur qui n’excède pas 2 ou 3 cm et qui fleurit à la fonte des neiges d’où son nom
La racine est un bulbe qui résiste à -15°, tous les 3 à 4 ans on peut réaliser une division des bulbes. Culture se multiplie de caïeux elle préfère une terre légère, un peu humide, ou les massifs ombragés. Les bulbes ont une odeur forte, une saveur âcre et irritante
La tige avec une hampe grêle, entourée à son sommet d’une spathe membraneuse, uniflore
Les feuilles se présentent en paires, lisses planes étroites, radicales et permettent l’identification de l’espèce en fonction de leur disposition par rapport à la tige florale. Le feuillage vert pâle apparaît tôt en saison et disparaît dès les premières chaleurs.
La fleur est en cloche, élégamment inclinée vers la terre. Formée de trois segments extérieurs oblongs, obtus, blancs, et de trois autres inférieurs plus épais, plus courts, verts et échancrés en cœur
Étamines portant des anthères jaunes réunies et pointues
Style terminé par un stigmate simple
Les fruits ce sont des capsules polyspermes à trois loges, renfermant chacune une graine.
USAGES
l La plante étant donnée toxique elle est peu utilisée elle contient de la Galantamine voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Galantamine
l Cazin la mentionne en cataplasme, il nous dit que le bulbe est résolutif et maturatif en application locale externe.
Les bulbes de perce-neige partagent la propriété émétique du narcisse des prés, la connaissance de cette propriété est due au hasard : il a des qualités vomitives
l L’élixir floral de Perce-neige développé par le Laboratoire Deva à des qualités liées, à la fleur (dont les anthroposophes reconnaissent que dans une plante toxique la partie qui l’est le moins est la fleur…) est utilisé pour aider à passer des moments de vie ou l’on se sent étriqué, replié et où l’on a du mal à « naitre » à soi -même. Il favorise l’engament daans l’action en prenant le risque d’affirmer sa personnalité. Il apporte le support moral pour se libérer des souffrances du passé et aller de l’avant…
Photo filigranée Simone Sarah Chabert
EN PLUS
m Quant à sa couleur, une légende raconte que le créateur, ayant utilisé toute sa pallette pour créer l’iris, ne put donner au perce-neige que des deux seules qui lui restait : le blanc et le vert
m Ainsi, selon la Genèse, lorsque Adam et Ève sont chassés du paradis, un ange, pour les consoler transforme un flocon de neige en perce-neige. Dans d’autres versions, ce serait la larme d’Ève qui se serait métamorphosée, ce qui lui vaut son surnom d’Eve’s tears en anglais.
m Dans le langage des fleurs, le perce-neige signifie un espoir amoureux…
m Malgré l’arrivée de la saison des amours, veut garder son odeur de pureté. Les amusements, surtout galants, semblent contraires à sa candeur. Veut garder de lui même une image idéalisée. In dictionnaire affectif des plantes –Bernard Vial.
Photo filigranée Simone Sarah Chabert
m Vieille légende du Haut Palatina :
La dernière chose que Dieu créa dans la nature fut la neige. Mais voilà qu’il ne lui restait plus une once de couleur. La neige implora l’herbe verte, la rose rouge et toutes les autres fleurs de lui prêter un peu de couleur, mais en vain.
Seule la toute dernière eut pitié et donna à la neige sa couleur blanche. C’était le petit perce neige. En signe de gratitude, la neige lui permet de fleurir sans lui faire de mal alors qu’elle recouvre encore le paysage.
Il est un des tout premier messager du printemps, à ne pas confondre avec la nivéole.
Il sert souvent aux sorties scolaires pour mettre en évidence la production de chaleur interne des organismes chez les organismes vivants. La neige fondue ou sublimée laisse autour de leur tige un espace aéré. - In plantes des champs et des forêts C% Grund
m Fondée par Lino Ventura en 1965, l’association perce-neige, devenue avec le temps une fondation vient en aide aux enfants et adultes touchés par une déficience mentale, un handicap physique ou psychique, l’autisme
Pour plus d’informations : https://www.perce-neige.org/