ECHINACEE POURPRE – Echinacea purpurea ou Rudbeckia purpurea

17 juin 2024

L’échinacée pourpre plante est une endémique d’Amérique du Nord, particulièrement sur le côté continental des Rocheuses, nous y reviendrons plus loin.

UN PEU D’HISTOIRE

Rapportée comme plante à usages des différentes campagnes de conquête du continent Nord-Américain, on ne connait pas vraiment sa date d’entrée en Europe. Elle s’est acclimatée aisément et on la trouve aujourd’hui dans nombre de jardins en tant que plante décorative.
Dénommée par Linné en 1753 sous le nom de Rudbeckia purpurea dans son « Species planetarum », elle fut renommée par Conrad Moench sous le nom de Echinacea purpurea.
Si vous êtes amené à faire des recherches dans des livres anciens, les deux noms sont utilisés mais aussi d’autres comme Echinacea serotina, Helichroa purpurea, brauneria purpurea.
Aujourd’hui les taxons de plants sauvages sont regroupés en 4 espèces et 6 variétés.
Par exemple on trouve aujourd’hui, dans le commerce des Rudbeckia purpurea ssp alba, c’est à dire une sous espèce à fleur blanche…

« Echinacea » dérive du grec ancien semble -t-il : ?????? / ekhîno,s Ekinos voulant dire : oursin ou hérisson en relation au centre de la fleur dont les fleurons épineux font penser à ces animaux. Quant à « purpurea » il est en lien a la couleur pourpre, qui ici au niveau des « pétales » se rapproche plus d’un rose tyrien. L’échinacée est une plante vivace.
Elle est mentionnée dès le XVII è dans les écrits des colons.

LES ASTERACEES

Un peu de botanique s’impose ici pour vous parler de la famille des Astéracées anciennement les Composées, dénomination que vous trouverez systématiquement dans les ouvrages avant 1970. La famille des astéracées a longtemps été pensée comme une famille récente, dans la phylogénèse. Pourtant il semble y avoir eu au travers du temps une espèces ou deux pour baliser l’histoire des plantes à fleurs, et cette famille a des taxons plus ou moins anciens.
Pour en savoir plus sur cette famille et sur les dernières découvertes vous pouvez lire ce bel article : Histoire et diversité des Asteraceae (ou Compositae) (1)

Photo Simone Sarah Chabert- photo déposée au la société des auteurs

QU’EST CE QU’UNE ASTERACEE

Quand vous prenez une marguerite et que vous enlevez ce que vous pensez être un pétale, en disant : « je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, » ce que vous enlevez en fait est une fleur, formée à la base d’un petit tube court de 5 pétales dont seulement trois vont se souder et se prolonger pour faire ce que l’on appelle à tort un pétale qui se nomme « ligule », d’ailleurs à l’observation sur la ligule il y a des rayures, lieu de soudure des pétales et à l’intérieur du petit tube qui la rattache au calice il y a une étamine ….
Quand on va vers le centre de la fleur on rencontre là, des fleurs à 5 pétales en forme de petits tube crénelés, qui contiennent eux deux étamines et un pistil, c’est le centre névralgique de la reproduction !
Les ligules, elles, sont là pour permettre aux volants de toutes sortes de se poser calmement sorte de terrain d’atterrissage, afin de pouvoir aller vers le cœur et prélever le nectar utile à leur vie, tout ne s’imprégnant du pollen ce qui permet la fécondation d’autres fleurs.
Une astéracée peut donc être composée seulement de ligules ou de tubules ou des deux dans ce dernier cas, on appelle ces fleurs des radiées.

Ce qui nous amène à un élément botanique de synthèse puisque nous avons sur un même calice une multitude de fleurs (et non pas une seule) ce rassemblement s’appelle un capitule (de « caput » en latin qui veut dire la tête)

Pour Wilhem Pélikan : « le type ‘composées’ (lire Astéracées) se présente comme ensemble de formes très plastiques, de très variables, qui n’est pas sclérosé, mais est inconditionnellement lié à la lumière. Les composées fuient les ténèbres et l’humidité... »

Les plantes ayant des fleurs tubulaires ont souvent des graines odorantes, et des huiles grasses, pour R Steiner, c’est issu de la conversion du processus : chaleur et lumière sur le plan solaire et cosmique.
Les plantes ayant des fleurs ligulaires ont le plus souvent du latex (lait végétal) dans les feuilles et les tiges, pour R Steiner, c’est une réminiscence d’une vie lunaire (mi végétale, mi animale).
Les radiées sont des convergences des deux types de fleurs, une harmonie s’en dégage car elles sont construites sur le nombre d’or.

« Aujourd’hui, cette distinction en trois ensembles sur la seule base de l’organisation de l’inflorescence ne tient plus, les études des années 1970-1980 et les données moléculaires du XXIe siècle ont sensiblement modifié la classification de la famille. Après une période, dans les années 1980, où divers systèmes existaient en parallèle (3 sous-familles et 13 tribus, 3 sous-familles et 17 tribus, 5 sous-familles et 30 tribus), la transcription de la phylogénie de la famille en classification conduit à reconnaître 13 sous-familles et 30 tribu » (2)

BIOTOPE

Son biotope natif est les plateaux et les grandes plaines à l’Est des rocheuses du bassin du de la Red River (Louisiane) en remontant sur le plateau d’Ozark (entre Arkansas et Oklahoma), puis les plaines et plateaux du middle West (Missouri, Illinois, Michigan, Iowa, Ohio…) jusqu’au Dakota du Nord et du Sud ainsi que dans le Minnesota.
Ici en Europe elle se distribue en vallée comme en altitude, elle peut pousser à plus de 1500 mètres en conservant sa hauteur et sa prestance.
Elle est généralement cultivée soit comme plante d’agrément, soit comme médicinale.
Comme toutes les astéracées elle aime la lumière, et peut pousser dans des bois clairsemés, des prairies, des landes, comme des terres cultivées. Quand elle a trouvé sa place elle pousse assez rapidement et fleurit parfois dès la première année. Elle aime les sols drainés neutres et frais.

DIFFERENTES PARTIES DE LA PLANTE

Racines
La plante est composée d’une racine qui s’épaissie avec le temps, au bas des tiges les racines fines d’abord augmentent de taille d’années en années, jusqu’à se souder et faire une sorte de tubercule, duquel émanent des racines longues et puissantes de 1 à 4 cm de diamètre en fonction de l’âge du plan. Ces racines primaires peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres, des radicelles en émanent permettant par leurs extrémités l’alimentation du plan. Le système racinaire mature est très développé.

Tiges
Des tiges s’élèvent rectilignes, et peuvent atteindre entre 1 mètre et 1,50 cm. Elles sont rigides, et rugueuses et portent chacune un seul capitule. L’aspect ligneux est visible aisément car elles sont légèrement cannelées.

Feuilles
Les feuilles font de 5 à 25 cm de long pour 3 à 10 cm de large (plus si le terrain est propice).
Elles ont vers le sommet des pétioles courts mais ils peuvent aussi atteindre plus d’une dizaine de centimètres. Leur forme globale va d’ovale à lancéolée avec toutefois une extrémité aigue.

Fleurs

L’inflorescence est un capitule de type radié (voir dessin plus haut), large de 7 à 13 cm parfois plus, les tubules centraux forment une protubérance semblable à un hérisson d’où son nom.
Les ligules sont de couleur rose tyrien, quand la fleur s’ouvre ils prennent une pose courbée vers le cœur de tubules condensant l’énergie de protection vers le coeur, quand elle fane les ligules se rabattent vers le bas (fleur de gauche), restituant à la terre une énergie de protection. La floraison s’étale de juin à octobre sous nos latitudes.

Fruits
C’est ce que l’on appelle un akène qui est recherché par les oiseaux qui se posent sur le hérisson et cherchent à petit coup de bec de le récupérer dans sa loge, la tige étant sèche elle est robuste pour tenir le poids de l’oiseau.

COMPOSITION DE LA PLANTE

La racine est source de nombreux composés estimés bioactifs :

  • Des alcaloïdes
  • Des dérivés phénoliques : Acide caféique, Acide chlorogénique, Acide tartrique Acide chicorique 2% dans l’espèce purpurea
  • Des lipides : des composés aliphatiques insaturés, certains présents dans les racines et les feuilles de purpurea, isobutylamides d’acides isome ?res dode ?ca-2, 4, 8, 10-te ?trae ?ne 0,075 %, il y aurait près d’une vingtaine d’alkalamides dans les rhizomes
    • Polye ?nes-polyines : de ?rive ?s polyace ?tyle ?niques a ? longue chai ?ne carbone ?e, fragiles, de ?rive ?s de l’acide linole ?ique
    • Acides gras communs linole ?ique, linole ?nique, myristique, ole ?ique, ste ?arique.
  • Des Oses :
    • Polysaccharides I et II hydrosolubles, immunomodulateurs
    • Des polysaccharides complexe d’arabinose, galactose, rhamnose
    • Des xyloses : arabinogalactane, glucurono- arabinogalactane, arabinorhamnogalactane, fucogalactoxyloglucane,
    • Divers sucres : Glucose, fructose, inuline : un polysaccharide qui est présente dans toute cette famille
  • Des flavonoïdes :
    • kaempfe ?rol, isorhamne ?tine, lute ?oline, querce ?tine
    • nicotiflorine et rutoside (dans E. purpurea, E. angustifilia et E. pallida)
  • Autres constituants :
    • Glycine-be ?tai ?ne, catalase, oxydase, peroxydase
    • Alcaloi ?des pyrrolizidiniques non he ?patotoxiques (pas de noyau necine) : tussilagine (0,006 %) et isotussilagine.
  • Une Huile essentielle à bornéol, acétate de bornyl, germacrène et caryophyllène…

THERAPEUTIQUE

Les amérindiens l’ont toujours utilisée pour améliorer l’immunité, soit en tisane, en poudre, en cataplasme en particulier sur les plaies. L’application locale de plante broyée pour les morsures de serpents par exemple. Ils mâchonnaient des morceaux de racines, contre les maux de tête, d’estomac, ou les affections respiratoires. Toujours utilisée de nos jours par le « Péjuta Wakan » : le praticien de médecine des plantes, pour tout ce qui touche à l’intégrité corporelle et spirituelle.

C’est un des premiers antibiotiques naturels : antiviral, antibactérien, grâces au alkylamides des cannabino-mimétiques. Elle est aujourd’hui utilisée préventivement pour toutes les affections respiratoires et protège les poumons des agressions, de la pollution, du tabagisme passif.

Il est clair aussi que l’efficacité est liée au mode d’extraction de la plante, le Totum (la plante entière) est priorisé, même si la racine tient une grande place.

Propriétés immuno modulatrices
Immuno-stimulation aspécifique démontrée in vitro :

  • Activation des macrophages avec stimulation de leur pouvoir phagocytaire sérique et tissulaire,
  • Effet de type interféron sur des fibroblastes en culture

Immuno-modulation spécifique :

  • Accroissement in vitro de la prolifération des cellules de la rate,
  • Stimulation de la production de cytokines (IL-1ß et IL-6) dans diverses cultures cellulaires (IFN ?),
  • Activation de la transformation lymphoblastique B,
  • Augmentation de l’activation des cellules “natural killer“,
  • Augmentation de la synthèse d’Ig A et Ig M et diminution de la formation de complexes immuns,
  • Effet mitoge ?nique sur les cellules du système immunitaire : la fraction polyholosidique favorise l’incorporation de la thymidine tritie ?e par les cultures cellulaires de lymphocytes B.

Propriétés antiinfectieuses
Antibactérienne :
L’echinacoside possède une action dose dépendante antibactérienne inhibitrice in vitro sur la croissance de certains germes.
Cette activité ? préventive et curative est plus spécifique de Staphylococcus aureus, de Streptococcus pyogènes et du colibacille.
Antivirale :

  • Activité ? antivirale sur Herpès simplex démontrée in vitro.
  • Effet protecteur antiviral de type interféron sur des fibroblastes en culture.
  • L’acide caféique et l’acide chicore ?sique possèdent in vitro une activité ? antivirale curative.

Cette activité antivirale est curative ainsi que préventive.
Cette action dure de 24 à 48 heures
Antifongique :
L’activité a été démontrée sur Candida albicans, epidermophyton interdigitale. Elle est corroborée par les excellents résultats cliniques, en particulier sur la prévention des infections uro-génitales de la femme.
Antiparasitaire :
Cette activité spécifique a été vérifiée par Trichomonas.
Propriétés anti-inflammatoires
Cette propriété est dose dépendante, locale et générale (fraction polysaccharidique). Les mécanismes sont à la fois vasculaire (anti-exsudative) et tissulaire (diminution de la peroxydation lipidique et augmentation de la protection oxydative) par inhibition in vitro de la cyclo-oxygénase, de la 5-lipo-oxyge ?nase et de la hyaluronidase. Aujourd’hui aucune toxicité ni aucun effet mutagène pour cette plante.
L’ensemble des informations ci-dessus avec ce caractère sont extraites d’une fiche plante réalisée par l’Institut Européen des Substance Végétales (connu sous le non IESV, pour lequel j’ai participé à l’élaboration de monographies spécifiques il y a quelques années).

Quelques expériences scientifiques :

La prise préventive d’Echinacea purpurea, stimule les défenses immunitaires (études de 2004 faites par Goel (3)
En 2011 une étude montre l’effet de E. purpurea supérieur à un remède vétérinaire le Lévamisole, en augmentant les défenses immunitaires chez le rat. (4)
Une étude de 2021 démontre que chez l’enfant, l’administration d’échinacée pourpre permet de réduire de 80 % les risque de grippe et la prescription d’antibiotiques. (5)

INDICATIONS THERAPEUTIQUES

  • stimule les mécanismes de défense non spécifiques de l’organisme.
  • traitement adjuvant à la prophylaxie des états infectieux, en particulier vis à vis des staphylocoques, streptocoques et candida albicans.
  • pour la muqueuse ORL : efficace dans les états inflammatoires : pharyngites, amygdalites, phlegmon, abcès dentaires, sinusites, surtout chez le sujet attire par les aliments sucrés, pléthorique, voire prédiabétique.
  • active dans les infections ORL et broncho-pulmonaires, aiguës ou à répétition, lors d’un usage précoce, de manière préventive et curative.
  • intéressante dans les gastrites en relai des traitements classiques.
  • tropisme uro-génital qui constitue un outil thérapeutique remarquable anticollibacillaire et antimycosique dans les cystites récidivantes a ? colibacille, urétrites, infections prostatiques ainsi que dans les infections génitales récurrentes.
  • activité d’immun modulation explique les résultats intéressants obtenus dans les séquelles de maladies ganglionnaires récurrentes.

ELIXIR FLORAL

L’élixir floral Echinacée réunit les qualités déjà nommées elle aide à préserver l’intégrité physique et psychique de l’être.
Philippe Deroide nous dit qu’au-delà du physique, « l’échinacée pourpre, grâce à son élixir floral, permet de développer le sens de l’identité comme celui d’appartenance ». Dans le sens ou l’identité, permet de générer des éléments fondamentaux comme le respect de soi, la dignité, en particulier dans des espaces ou ces éléments ont mis à mal.
Notre civilisation créé des espaces ou «  l’intégrité, se heurte à la violence, l’hostilité, la solitude, voir une sensation d’être dévasté », l’utilisation de l’EF d’échinacée pourpre à toute sa place ici.
Philippe Deroide ajoute :
Pour ceux qui se sentent brisés par un traumatisme (violence sexuelle, situations de domination ou d’exploitation) que ce soit physique ou psychique d’ailleurs, ceux qui se sentent étrangers à tout ce qui leur arrive, ou qui confrontés à un environnement violent ou le respect de la dignité est bafoué, lors que le système immunitaire est affaiblit c’est-à-dire lorsque nous sommes énergétiquement trop ouverts, trop perméables, Dans toutes les situation de dépressions, d’anéantissement, dans les milieux fermés (carcéral, ghettos urbains…)
il permet de faire face à tout traumatisme, dépression ou perte d’identité et de renouer avec sa dignité.

Une phrase positive de cet élixir pourrait s’énoncer ainsi :
Je suis face au monde, je maitrise mes limites, je vis en plénitude et intégrité qui je suis.

EN JARDIN

Idéale comme plante ornementale, pour les allées, ou massifs, la plante met du temps à s’installer. Qu’on la plante au printemps ou à l’automne sous forme de plant elle bénéficie d’être installé en terre en fin d’après-midi, soit un dimanche, un mardi ou un jeudi.
Si c’est par semis, ilets judicieux d’arroser un peu le fond du poquet en début d’après-midi et de mettre les graines en fin de journée les mêmes jours que ci-dessus. Quand elle s’est implantée, elle va prendre du temps renforcer sa racine et de fait faire mieux face au période de sècheresse, si celle-ci survient tôt ne soyez pas surpris si elle perd une ou deux feuilles, c’est pour limiter l’évaporation… Si vous voulez qu’elle conserve fière allure il faut éliminer les fleurs fanées.
Soyez vigilent si vous achetez des cultivars, il en existe de très beau, comme Echinacea purpurea Bright rose aux fleurs d’un rose vif et brillant… qui se prêtent moins bien à un usage médicinal. Préférez des espèces pures, plus résistantes et résilientes.

EN PLUS

L’échinacée est une plante de la 5è saison en Médecine chinoise, celle du passage d’une saison à l’autre.
En phytothérapie classique elle est utilisée par cycle courts de 21 à 28 jours, parfois en prise semaines et pause le WE n’excédant jamais 4 semaines.
Elle est déconseillée sur une longue période à des patients ayant une maladie auto -immune.

La signature thérapeutique est double mars saturne, celle physique est complexe car globalement les astéracées sont sou l’égide du soleil, ici le rose nous parle d’une part martiale mais terrestre aussi pour la fleur, la tige est soleil saturne, la feuille mars… de quoi compliquer la fabrication d’un totum, ou simplifier celle de l’usage des parties…

Références :

-1 https://www.jardinsdefrance.org/histoire-et-diversite-des-asteraceae-ou-compositae/

-2 https://www.jardinsdefrance.org/histoire-et-diversite-des-asteraceae-ou-compositae/

-3 V. Goel, R. Lovlin, R. Barton, M.R. Lyon, R. Bauer, T.D. Lee, T.K. Basu, « Efficacy of a standardized echinacea preparation (Echinilin) for the treatment of the common cold : a randomized, double-blind, placebo-controlled trial », Journal of clinical pharmacy and therapeutics, vol. 29, no 1, ? 2004, p

- 4 Sadigh-Eteghad S, Khayat-Nuri, Abadi N, Ghavami S, Golabi M, Shanebandi D, « ’Synergetic Effects of oral administration of levamisole and Echinacea purpurea on immune response in Wister rat », Res Cet Sci, vol. 91, no 1, ? 2011

- 5 Mercedes Ogal, Sebastian L. Johnston, Peter Klein et Roland Schoop, « Echinacea reduces antibiotic usage in children through respiratory tract infection prevention : a randomized, blinded, controlled clinical trial », European Journal of Medical Research, vol. 26, ? 8 avril 2021, p. 33

LIVRES

BRUNETON J. Ele ?ments de phytochimie et de pharmacognosie. Ed. Lavoisier,1987.

BRUNETON J. Phytochimie plantes me ?dicinales. Ed. Tec & Doc, 1993.

DAERON M., FOUGEREAU M., FRIDMAN W. H., MOULIN A. M., REVILLARD J. P. Le syste ?me immunitaire. Inserm, Nathan, 1995.

DURAFFOURD C., LAPRAZ J. C. Cahier de phytothe ?rapie clinique. Ed. Maloine, 1985.

GIRRE L. Nouveau guide des vieux reme ?des naturels. Ed. Ouest France,1985.

GIRRE L. Connai ?tre et reconnai ?tre les plantes me ?dicinales. Ed. Ouest France,1980.

GIRRE L. La sante ? par les plantes. Ed. Ouest France, 1991.

LECLERC H. Pre ?cis de Phytothe ?rapie clinique. Masson, 1976.

BEZANGER-BEAUQUESNE L., DEBRAUX G., GARNIER G. Ressources me ?dicinales de la flore franc ?aise. Vigot fre ?res, 1961.

ANTON R., WICHTL M. Plantes the ?rapeutiques. Ed. Tec & Doc, 2001.

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